La culture brésilienne est connue pour être riche, mais aussi diversifiée. La musique en est l’un de ses points forts. Cela requiert l’utilisation d’instruments traditionnels typiquement brésiliens. Découvrez dans cet article cinq principaux instruments de la musique brésilienne comme l’afoxé, l’agogô, l’atabaqué, le berimbau ainsi que le pandeiro.
L’afoxé, l’instrument pilier du candomblé
Il s’agit d’un instrument traditionnel de la musique brésilienne, mais ayant une origine africaine. Surnommé aussi xaque-xaque, aguê, piano-de-cuia ou encore xequerê, il s’apparente à une maraca. L’afoxé s’avère être un des instruments essentiels dans le candomblé.
En général, cet instrument a été élaboré à partir d’une calebasse séchée recouverte de perles multicolores. Dans certaines régions, ces perles sont remplacées par d’autres éléments. Cela peut être des pierres colorées, des graines de couleurs, ou des coquillages. Ils sont noués entre eux afin de créer une espèce de filet qui entoure la calebasse. Il suffit de secouer cette dernière pour avoir du son ou pour jouer de l’afoxé.
Le vieux agogô
C’est le plus vieil instrument de samba. On l’utilise aussi pour accompagner des danses, telles que la capoeira ou le candomblé. D’origine africaine, l’agogô est entré au Brésil grâce aux esclaves noirs. Son nom a été tiré du terme « akokô » qui veut dire « temps » ou encore « horloge ». Dans quelques régions brésiliennes, on l’appelle aussi « gongué » ou « gankokui ».
Deux cloches en métal ou en bois en forme de conique ou de cône tronqué constituent cet instrument. Une tige en acier qui est recourbée et soudée les relie entre elles. Pour jouer avec l’agogô, il suffit de frapper une baguette en bois contre les cloches. Ces dernières peuvent également être entrechoquées entre elles afin de produire du son.
L’atabaqué, instrument sacré du candomblé
Cet instrument de percussion a une origine arabe. L’atabaqué s’avère être un tambour cylindrique dont l’une de ses extrémités est recouverte de cuir. Cet instrument se démarque grâce aux matières et les éléments qui ont servi dans sa conception. Il peut être en acajou, ou en jacaranda ou encore en cèdre. Le cerclage est en métal. Quant à sa surface supérieure, elle est revêtue d’une peau de bœuf fixée à l’aide de cordelettes.
Cet instrument s’apparente à un tonneau en bois. On peut se servir de deux baguettes en bois ou tout simplement de ses mains pour jouer l’atabaqué. Il existe deux types d’atabaqué : le Rum et le Rum-Pi. Il s’agit de l’un des premiers instruments à avoir été utilisé dans la capoeira. Cet instrument est également présent dans la majorité des danses typiquement brésiliennes, telles que la samba ou l’axé. C’est aussi un instrument sacré pour le rituel du candomblé.
Le berimbau, pour plus de rythme
D’origine angolaise, le berimbau est un instrument à cordes, arrivé au Brésil avec l’esclavage dans les années 1730. Il est formé de la « cabaça » ou de la « coité » qui n’est autre qu’une calebasse vidée, mais aussi séchée. On en produit du son grâce à une baqueta ou une vareta. Droite, cette dernière peut être en bois ou en métal. Elle mesure environ 10 cm de long.
Le berimbau est un instrument traditionnel de base dans la capoeira. Les maitres ou les capoeiros s’en sert afin de commander les rodas. Cet instrument sert également à donner du rythme pour faire bouger les capoeiristas.
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Le pandeiro, d’origine indienne
Le pandeiro est un instrument de percussion qui est très prisé par les musiciens brésiliens. Néanmoins, il est également présent dans d’autres cultures. Selon les légendes, cet instrument provient de l’Inde. Pourtant, on l’a aussi retrouvé en Égypte vers l’an 1700 av. J.-C.. Les colonisateurs portugais l’on introduit au Brésil. Le pandeiro sert à marquer le rythme, mais aussi à assortir la musique.
Il s’agit d’une espèce de tambourin en bois comprenant une rangée de petites cymbales. Quelques variantes disposent de deux rangées de cymbales. Le pandeiro a une forme circulaire, dont le diamètre est compris entre 25 à 30 cm. Sa face supérieure est recouverte de peau en cuir très fin. Sur les modèles récents, une membrane synthétique donnant un timbre discrètement modifié remplace cette peau.
